Chant à la danse

Publié le par Eryndel Lùvalan

Ici apparaît, pour la première fois, le motif de la féerie, à travers la figure de la nymphe et l'évocation de la dryade. Par la suite, les peuples et paysages magiques prendront de plus en plus de place dans mes poèmes.
Celui-ci a été écrit le 18 janvier 2003.

La belle nymphe au pied ailé
Au bois dansait d'un pas léger.

Douceur et accords naturels
Avec la dryade s'en viennent
Ni l'eau chantante ni le ciel
Si frais et doux, quoi qu'il advienne
- Entrechat - n'égalent en grâce
Une danseuse - saut de chat-
Suivant les accords qu'elle enlace
En souriant, elfe incarnat.

En souriant - pas de polka -
Ton charme seul nous suffoqua.

La ballerine au pied ailé
Au bois dansait d'un pas léger.

Musique, suis-la lentement
- Un pas de valse, une sissone -
Si légèrement tu résonnes
Pour l'étoile des nuits d'été
Que la danseuse alors étonne
- un grand jeté ; les cloches sonnent -
En s'envolant gracieusement


©eryndel

Publié dans poésie - féerie

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