Le stylo plume
J'ai écrit ce texte le 17 mar 2009 en hommage à Francis Ponge, auteur du Parti pris des choses, que j'ai découvert avec plaisir il y a quelques années, en licence de lettres modernes. J'ai tenté de retrouver sa façon d'écrire et de décrire des objets communs en les sublimant par les mots, et n'y suis pas parvenue... Malgré tout, je ne suis pas mécontente de l'avoir écrit.
Dans son nid de bois doublé de satin, le stylo plume attend d'être pris en main pour prendre son envol au-dessus du papier.
Le bec doré de ce cygne des stylos dirige le ballet des mots avec une grâce telle que la scène où il danse en conserve à jamais un souvenir marquant.
Il est l'ami des poètes, celui qui dessine leurs rêves enluminés en lettres noires, celui qui fixe dans l'encre les visions fugitives d'un monde sublimé par la Muse.
Sans lui, ces songes, ces mondes auxquels seule l'imagination peut accéder seraient perdus, car chacun ne se montre qu'une fois sans le secours des mots, et s'enfuit, farouche, dès que le stylo plume a achevé son portrait.
©eryndel
Dans son nid de bois doublé de satin, le stylo plume attend d'être pris en main pour prendre son envol au-dessus du papier.
Le bec doré de ce cygne des stylos dirige le ballet des mots avec une grâce telle que la scène où il danse en conserve à jamais un souvenir marquant.
Il est l'ami des poètes, celui qui dessine leurs rêves enluminés en lettres noires, celui qui fixe dans l'encre les visions fugitives d'un monde sublimé par la Muse.
Sans lui, ces songes, ces mondes auxquels seule l'imagination peut accéder seraient perdus, car chacun ne se montre qu'une fois sans le secours des mots, et s'enfuit, farouche, dès que le stylo plume a achevé son portrait.
©eryndel